Bienvenue sur le blog de Chantal Bertouille - Députée Honoraire - Echevine de Comines-Warneton
mardi, décembre 24, 2013
lundi, décembre 23, 2013
samedi, décembre 21, 2013
vendredi, décembre 20, 2013
jeudi, décembre 19, 2013
samedi, décembre 07, 2013
Cortège desMountches
Eva avait des étoiles pleins les yeux....un vrai bonheur. Et elle participe activement en jetant des confettis et de bonbons du char de Gym Club de Warneton!
vendredi, décembre 06, 2013
10 ans de mandat de Marie Christine Marghem
Félicitations Marie Christine pour ces 10 ans de mandat!
Bravo à Richard Miller pour son spectacle "décalé" sur la politique...à découvrir.
Traité d'Utrecht
Conférence sur le Traité d'Utrecht par Maître Desimple, Président de la Société d'Histoire.
Un public de connaisseurs, particulièrement attentif.
Un public de connaisseurs, particulièrement attentif.
mardi, décembre 03, 2013
Dernière ligne droite
Un parcours au Parlement exemplaire
Elue en 1977 conseillère
communale de Comines-Warneton (la plus jeune conseillère à l’époque !),
c’est en 1995 que Chantal Bertouille deviendra pour la première fois Député
wallon. Seule femme élue au sein du groupe PRL de l’époque, elle se vit
directement confier la Présidence de la Commission de la Santé, des Matières
Sociales, des Sports et de l’Aide à la Jeunesse du Parlement de la Communauté
française.
Facilement réélue en 1999, et
ayant montré qu’elle maîtrisait ses dossiers, on lui confie la responsabilité du Groupe PRL au Parlement
wallon. Présidence qu’elle cédera en 2001 pour reprendre la Présidence de la
Commission de l’Education au Parlement de la Communauté française. Matière qui
avait été confiée à l’époque à son père André Bertouille, dernier Ministre
« national » de l’Education en Belgique.
En 2004, bien que le MR ait été rejeté
dans l’opposition par l’Olivier, Chantal Bertouille se voit à nouveau confier
des responsabilités et reprend la
Présidence de la Commission des affaires intérieures du Parlement wallon et en
2009, c’est à la Présidence de la Commission de l’Economie qu’on la retrouve
jusqu’à ce jour.
Une travailleuse unanimement
appréciée
Connaissant sur le bout des
doigts ses dossiers et faisant preuve d’une très grande rigueur, Chantal
Bertouille a toujours suscité le respect de la part de ses collègues qu’ils
soient issus du clan libéral ou des autres formations politiques. Tout au long
de sa carrière, et au grand étonnement de ses collègues, Chantal Bertouille est
souvent parvenue à faire voter des propositions de décret ou de résolution qui,
issues de l’opposition, n’avaient que pourtant peu de chance de passer. C’était
sans compter sur la volonté de Chantal Bertouille de toujours mener jusqu’au
bout ses combats, aidée en cela par un travail toujours constructif loin des
clichés et des clivages.
Maîtrisant de très nombreuses
matières, Chantal Bertouille a quelques domaines de prédilection tant à la
Région wallonne qu’à la Communauté française. On peut ainsi citer de manière
non exhaustive :
- · La problématique de l’accueil des personnes âgées ;
- · La maladie d’Alzheimer ;
- · La Petite Enfance et l’accueil de celle-ci ;
- · L’Hépatite C ;
- · Le Devoir de Mémoire ;
- · La fiscalité en matière de redevance télévision ;
- · Les cimetières ;
- · …
A son initiative, de nombreux
textes de décret ont pu être adoptés ou modifiés. Chantal Bertouille est ainsi
particulièrement fière d’avoir fait aboutir les dossiers suivants :
- · La mise en place d’un Comité Mémoire et Démocratie au sein du Parlement wallon dont la mission est de former et d’informer les jeunes générations sur les enjeux de la démocratie ;
- · La mise en place d’une réflexion sur le problème de l’Hépatite C ainsi que sur la maladie d’Alzheimer ;
- · L’exonération de la redevance radio-télévision accordée aux veuves de guerre ;
- · Le maintien de la fratrie en cas de décès des deux parents ;
- · L’amélioration du décret sur les funérailles et les sépultures ;
·
…
Au service de ma population
Proche de celles et ceux qui l’ont soutenue durant 19 ans dans tout le
Hainaut occidental, Chantal Bertouille n’a eu de cesse de relayer les
interrogations et les craintes que ceux-ci nourrissaient à l’égard de grands
dossiers locaux. Elle a multiplié les questions parlementaires sur de nombreux
dossiers. Au point qu’en 2005, le journal « Le Soir », lui donna le
surnom d’impératrice des questions écrites tant à elle seule elle parvenait à
poser plus de questions que certains groupes de députés réunis.
Aujourd’hui, elle regrette la décision du Parlement wallon
de ne plus autoriser le cumul entre les fonctions d’échevin ou de bourgmestre
avec celles de député. Pour elle, il s’agit d’une fausse bonne idée. « Nous
risquons d’avoir des Députés wallons loin des réalités du terrain et qui
prendront des décisions qui vont à l’encontre des citoyens. En étant Echevin de
Comines-Warneton, je me suis rendue compte des difficultés auxquelles sont
confrontés les pouvoirs locaux et les citoyens ».
Septembre 2013, une dernière rentrée parlementaire
Heureuse et fière du travail
qu’elle a accompli, Chantal Bertouille annonce qu’elle ne sera pas candidate en
2014. Elle continuera bien sûr à faire bénéficier de son expérience les
candidats du Mouvement Réformateur et soutiendra activement le MR dans le cadre
de la campagne électorale.
Charles Michel salue une femme
qui a le sens de la proximité, une parlementaire exemplaire, et une
travailleuse tenace qui s’est battu sans relâche pour ses dossiers.
« Cette décision de ne pas me
présenter sur les listes aux élections de mai 2014 a été longuement réfléchie
et prise en toute sérénité il y a quelques mois avec ma famille et quelques-uns
de mes proches qui m’ont soutenue au moment où j’ai pris ma décision »
avoue Chantal Bertouille. « J’en ai informé notre Président Charles Michel
qui approuve ma décision, tout comme les différentes personnes que j’ai
contactées au sein du Mouvement Réformateur ».
Les raisons de cette décision
sont multiples. Il y a tout d’abord des raisons personnelles. Chantal
Bertouille est grand-mère d’une petite Eva qui requiert toute son attention et
qui sera bientôt « grande sœur ». De même, il y a quelques mois, elle
a dû mener un dur combat contre la maladie qui lui a rappelé qu’il y avait des
choses qu’elle avait laissé de côté pour mener son combat politique et que ces
choses méritaient qu’elle leur accorde un peu plus d’attention et de temps.
Il y a également des raisons
politiques qui ont motivé son choix. Chantal Bertouille, malgré une motivation
intacte et de nombreux projets, estime qu’il est temps de céder le relais.
« Je ne suis pas de ceux qui s’attachent à tout prix au pouvoir. J’ai été
réélue facilement Echevin de Comines-Warneton, cela prouve que la population
apprécie toujours mon travail. Mais je crois qu’il faut savoir aussi donner sa
chance à d’autres. Ces dernières années, j’ai soutenu de nombreux jeunes et les
ai encouragés à s’investir en politique. Les premiers résultats sont visibles
tant à Comines-Warneton qu’ailleurs dans le Hainaut occidental. La relève au MR
est assurée, mais ils doivent être prudents. Rien n’est gagné d’avance et seul
le travail leur permettra d’y arriver », souligne Chantal Bertouille.
Une dernière année parlementaire et encore de nombreux projets
Cependant, Chantal Bertouille a
encore de nombreux projets pour 2013-2014. Tout d’abord au niveau du Parlement
wallon, je continuerai à interpeller régulièrement les différents Ministres
tout au long de la session 2013-2014.
« Je veillerai également à faire aboutir certains dossiers. En
2014, nous commémorerons les 100 ans de la Guerre 14-18. Ce n’est que récemment
que le Gouvernement wallon a compris toute l’importance des commémorations qui
se dérouleront dans notre pays….et j’ai été l’une des premières à tirer la
sonnette d’alarme…il était plus que temps de réagir. La prise en considération
du vieillissement de la population continuera à faire partie de mes objectifs,
tout comme la réforme des droits de succession ou encore la prise en
considération de l’autisme ».
D’autre part, Echevin de Comines-Warneton,
j’ai été directement réélue par la population l’année dernière pour la défendre
et la soutenir. Je continue ce mandat, c’est mon engagement pour les 6 années à
venir. Je serai ainsi encore plus disponible pour les habitants de
Comines-Warneton.
Une expérience unique
Et celle-ci de conclure :
« J’ai rencontré des milliers de personnes en étant Député. J’ai partagé
et appris énormément. C’est une expérience unique. J’ai aujourd’hui la
certitude d’avoir fait le maximum pour améliorer le quotidien de mes
concitoyens. Mais, je m’en voudrais de dire que je n’ai pas été aidée dans mon
travail. Je terminerai en remerciant mon mari, ma famille et l’ensemble de mes
collaborateurs qui m’ont permis de réaliser ce pour quoi j’avais été choisie
par les électeurs. Merci à vous ! Merci à l’ensemble des habitants du
Hainaut occidental !»
lundi, décembre 02, 2013
André Bertouille....Passeur de Mémoire
Ce 11
décembre, André Bertouille, ancien Ministre de l’Education nationale, se verra
octroyer par le Parlement wallon le titre de Passeur de Mémoire.
Depuis le mois de mai 2012, le Parlement wallon a en effet
rejoint le réseau « Territoire de Mémoire. Les missions du Comité Mémoire et
Démocratie, créé au sein du Parlement wallon, étant d’encourager, par tous les
moyens qu’il juge utile, la
sensibilisation et la promotion de la démocratie ainsi que l’éducation à la
mémoire. Dans le cadre de sa mission d’éducation, le Comité entend développer
des outils permettant de sensibiliser les citoyens wallons aux enjeux et
héritages des première et deuxième guerres mondiales. Il est d’ailleurs à souligner
que la Député Chantal Bertouille figure parmi les membres fondateurs de ce
Comité Mémoire et Démocratie et qu’elle en assura, à ce titre, le premier
mandat de Présidente.
Dans le prolongement de cette convention, le Parlement a
décidé d’octroyer le titre « Passeur de Mémoire » à trois personnes (physiques
ou morales) ayant joué un rôle prépondérant dans la transmission de certains
événements politiques et sociaux tragiques de notre Histoire, principalement
auprès des jeunes générations, dans une optique de promotion des valeurs
démocratiques et de résistance aux idées liberticides.
Près d’une quinzaine de candidatures furent ainsi
introduites. Et, après un examen rigoureux du comité d’experts indépendants de
l’ASBL Territoire de la Mémoire, trois
lauréats ont été retenus au rang desquels figure André Bertouille.
Le Comité de sélection a tenu à mettre en avant le rôle
toujours très actif que joue encore André Bertouille dans le cadre du Devoir de
Mémoire, marqué personnellement par les atrocités de la guerre 1940-1945.
Celui-ci a été à l’initiative de très nombreux projets en faveur du travail de
Mémoire, tous se rappellent que sur le plan parlementaire, il fut l’un des plus
farouches opposant aux tentatives visant à une amnistie généralisé de ceux qui
ont collaboré au régime de la terreur mené durant la seconde guerre. Enfin,
l’un des éléments qui a particulièrement séduit le jury est le caractère
totalement désintéressé et gratuit de ce combat mené par André Bertouille
« Bon exemple d’engagement désintéressé en politique en faveur du travail
de Mémoire ».
Qui est André Bertouille, Passeur de Mémoire ?
Si tout le monde connaît André Bertouille, ancien Ministre de
l’Education nationale, peu de gens connaissent réellement son engagement pour
le Devoir de Mémoire. Cette discrétion est sans doute à rechercher dans la
personnalité même de cet Homme, qui, très jeune, dut faire face de manière
brutale aux extrémismes.
Né 29 janvier 1932, il grandit à Ellezelles dans un contexte
politique d’après-crise économique. On assiste partout dans le monde à la
montée du racisme, du nazisme et de la violence, et à un recul des libertés
fondamentales.
Agé d’à peine 12 ans, André Bertouille sera personnellement
touché par les atrocités de la guerre en avril 1944. Dans la nuit du jeudi 27
avril au vendredi 28 avril 1944, vers minuit, les deux policiers communaux
d’Ellezelles sont réquisitionnés par le bourgmestre installé par l’occupant
nazi, et sont sommés de conduire les membres de la Gestapo aux adresses
mentionnées sur une mystérieuse liste dont on ne semble pas connaître les
tenants. Une trentaine de civils ellezellois seront arrêtés illégalement et
arbitrairement. Sans aucuns moyens de se défendre, 24 de ces prisonniers
meurent en captivité dont son papa, Paul BERTOUILLE, qui meurt à Hartzungen-Nordhausen
le 3 février 1945.
André BERTOUILLE est alors profondément sensibilisé et guidé
par la défense à tout prix de ces libertés et droits fondamentaux bafoués, si péniblement
acquis durant le conflit. Il est marqué dans sa chaire par la disparition de
son père et en connaît la réelle signification.
Son engagement en politique sera toujours sous-tendu par
cette volonté d’éduquer les plus jeunes générations et de leur apprendre cette
obligation qui est de défendre leurs libertés si durement acquises. Défense qui
passe immanquablement par l’Education….Ainsi, alors qu’il était Ministre de
l’Education, André Bertouille renforça les principes de gratuité de
l’enseignement, tout en rendant celui-ci obligatoire jusqu’à 18 ans.
Mais, André Bertouille mènera des combats bien plus visibles
en faveur du Devoir de Mémoire. On peut ainsi citer ses nombreuses propositions
et interpellations en faveur des droits des
victimes, invalides, veuves ou orphelins de guerre. De même, à l’époque,
il fut l’un des plus farouches opposants aux tentatives de certains députés et
sénateurs qui voulaient « blanchir » les auteurs des atrocités des
deux guerres en déposant une loi générale sur l’amnistie.
Même, pensionné, sin combat ne s’est jamais arrêté. André
Bertouille apporta son soutien indéfectible au fameux Train de la Liberté qui,
du 10 au 14 avril 2008, achemina plus de 400 jeunes belges accompagnés de
prisonniers politiques vers les camps de Buchenwald et de Dora en Allemagne. Et
en 2011, il contribua à la rédaction, en collaboration avec le Centre Jean Gol,
à un ouvrage consacré à Antoine Depage, Sénateur Libéral et Chirurgien de
guerre.
Pour terminer, comment ne pas oublier la mise en place en
1984, par celui qui était encore Ministre de l'Education nationale d’un dossier
pédagogique dont il ordonna la diffusion dans toutes les écoles secondaires du
Royaume : « le Prix de la Liberté » et qu’il présenta de la
sorte :
« Pour beaucoup, la Seconde
Guerre mondiale fait définitivement partie du passé. La paix est revenue chez
nous depuis 40 ans et la page est tournée. La liberté est la toile de fond de
notre vie quotidienne. Parce que rien ne semble la menacer, elle paraît aller
de soi, comme un dû sur lequel on ne s'interroge plus.
On sait pourtant que, dans
l'histoire des peuples, la démocratie est une forme de gouvernement peu
répandue, et, dans la forme que nous lui connaissons, récente. On sait aussi
que beaucoup de dangers, intérieurs et extérieurs, la rendent vulnérable.
L'accoutumance n'est pas le moindre de ces dangers.
L'histoire montre que les peuples
tirent peu de leçons du passé. Leur mouvement naturel les porte à se tourner
vers l'avenir qui, espèrent-ils, sera toujours meilleur. Mais c'est aussi
l'histoire qui montre la fragilité de la paix et du bonheur, et les combats
incessants qu'il fallut mener pour les préserver ou les rétablir.
Certains de ces combats ont été
dramatiques. La Seconde Guerre mondiale est un de ceux-là ».
C’est donc pour ne pas oublier le
combat qui a marqué la vie d’André Bertouille en faveur du Devoir de Mémoire
que celui-ci vient de se voir attribué le titre de Passeur de Mémoire par le
Parlement wallon.
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